Chaque grossesse suit son propre rythme. Et pourtant, dès que la fameuse date approche, tout le monde semble s'impatienter autour de toi.
« Alors, il arrive quand ? »
« Toujours rien ? »
« Tu ne devrais pas être déclenchée ? »
Le dépassement de terme peut rapidement faire monter la pression, surtout quand les messages et appels se multiplient. Respirons ensemble : voici ce que tu dois vraiment savoir pour vivre cette dernière ligne droite avec sérénité et confiance.
Le terme théorique de grossesse correspond à 41 semaines d'aménorrhée (SA), calculées à partir du premier jour de tes dernières règles. En réalité, cette date n'est qu'une estimation statistique : seulement environ 5 % des bébés naissent exactement le jour du terme prévu.
La plupart des bébés arrivent naturellement entre 37 et 41 semaines d'aménorrhée, une période considérée comme parfaitement normale.
Important à savoir sur le calcul du terme : ce calcul se base sur un cycle menstruel "standard" de 28 jours, avec une ovulation théorique au 14e jour. Or, toutes les femmes n'ont pas des cycles de 28 jours ! Un cycle normal peut varier de 22 à 35 jours, voire plus. Si ton cycle est plus long (par exemple 32 jours), ton ovulation a probablement eu lieu plus tard, ce qui signifie que ton bébé est en réalité moins avancé que le calcul standardisé ne l'indique.
Cette marge d'erreur dans la datation peut être significative : elle peut atteindre une semaine ou plus. C'est pourquoi certaines femmes choisissent de ne pas donner la vraie date de leurs dernières règles si elles savent que leur cycle ne correspond pas à la norme, pour éviter de se retrouver avec un terme calculé incorrectement et de subir des pressions inutiles pour un déclenchement alors que leur bébé n'est pas vraiment à terme.
Fais attention à ne pas te faire "voler" des jours à cause d'une datation imprécise ! Si tu as des doutes, n'hésite pas à en discuter avec ton équipe médicale.
Petite précision importante sur le vocabulaire :
On parle de grossesse post-date (ou post-terme en France) à partir de 41+0 SA
On parle de grossesse post-terme (définition internationale) uniquement à partir de 42+0 SA
En France, le terme est officiellement situé à 41 SA, même si la définition internationale le place à 42 SA. Cette différence crée parfois de la confusion.
Autrement dit : jusqu'à 42 SA, ta grossesse suit son cours normal. Dépasser ta date prévue est parfaitement normal et sécuritaire s'il n'y a pas de facteurs de risque particuliers. Pourtant, cette période est souvent très pathologisée dans le discours médical, ce qui peut générer un stress inutile et devient un frein au lancement du travail de manière naturelle.
À partir de 41 SA, l'OMS recommande un suivi médical plus rapproché (mais pas de déclenchement automatique). Ce suivi est généralement proposé tous les 2 jours et comprend :
Le monitoring fœtal (environ 20 minutes) :
Enregistrement du rythme cardiaque de bébé (rythme de base et accélérations)
Observation des éventuelles contractions
L'échographie de contrôle :
La quantité de liquide amniotique : c'est l'élément le plus important à vérifier. Le liquide amniotique est principalement produit par les reins de ton bébé (son urine). Si la quantité reste stable, c'est généralement le meilleur indicateur que le placenta fonctionne bien et que ton bébé reçoit suffisamment d'oxygène et de nutriments
Les mouvements de ton bébé
Le tonus fœtal
Les mouvements respiratoires
L'état du placenta
Démystifions le "vieillissement" du placenta : on entend souvent des discours alarmistes sur le placenta qui "vieillit", avec des termes anxiogènes comme "calcifications" ou "placenta vieillissant". Respirons : dans une grossesse normale, le placenta remplit ses fonctions jusqu'au bout. Il est tout à fait normal qu'il évolue et se transforme au fil de la grossesse - c'est un processus physiologique, pas une pathologie.
À partir de 37 semaines, il est aussi parfaitement normal que le placenta présente des calcifications (dépôts de calcium). C'est simplement le signe qu'il arrive naturellement en fin de vie, puisqu'il n'a été créé que pour accompagner cette grossesse. Ces calcifications font partie du processus naturel de maturation du placenta et ne signifient pas qu'il est "défaillant". C'est comme des rides : elles témoignent du temps qui passe, pas d'un dysfonctionnement.
L'essentiel est de vérifier que le placenta continue à remplir sa fonction correctement. Et comment le sait-on ? Principalement grâce à la quantité de liquide amniotique qui reste stable - c'est ton meilleur indicateur de la santé placentaire et fœtale.
Ces examens permettent de surveiller le bien-être fœtal, mais ne signifient absolument pas que l'accouchement doit être déclenché immédiatement.
Point important sur l'environnement de surveillance : Ces rendez-vous de monitoring peuvent parfois être stressants et même contre-productifs pour le démarrage du travail, surtout si l'environnement te semble trop médicalisé ou menaçant. Le stress et l'adrénaline bloquent la production d'ocytocine, l'hormone essentielle au déclenchement du travail.
Favorise plutôt :
Ta connexion avec ton bébé : elle est plus fiable que l'anxiété générée par l'attente
L'auto-surveillance des mouvements fœtaux au quotidien (c'est ton meilleur indicateur !)
Un environnement serein qui favorise la confiance
Les professionnel·le·s peuvent également évaluer l'état de ton col avec le score de Bishop, un système de notation développé en 1964 qui examine plusieurs critères : dilatation, effacement, position, consistance du col et position de bébé.
Concrètement, à quoi ça sert pour toi ?
Ce score permet de prédire les chances de succès d'un déclenchement artificiel du travail :
Score entre 0 et 5 : Le col n'est pas encore prêt. Un déclenchement aurait peu de chances de fonctionner et pourrait nécessiter des interventions supplémentaires (maturation du col avec prostaglandines ou ballonnet). Le risque de césarienne est plus élevé.
Score entre 6 et 13 : Le col est dit "favorable". Cela signifie que ton corps est physiologiquement prêt, et qu'un déclenchement (si tu le souhaites ou s'il est médicalement nécessaire) a de bonnes chances de réussir.
Ce que tu dois savoir :
Ce score reste subjectif : deux professionnel·le·s peuvent obtenir des résultats légèrement différents sur la même personne
Il ne prend pas en compte certains facteurs importants comme ton état émotionnel, ton niveau de stress, ou ton environnement
Un score bas ne signifie pas que ton travail ne peut pas démarrer naturellement : il indique seulement que ton corps n'est pas prêt pour un déclenchement artificiel
L'important pour toi : si on te propose un déclenchement alors que ton score de Bishop est bas, il est d'autant plus important de négocier un délai supplémentaire, en l'absence de pathologie. Ton col peut évoluer naturellement en quelques jours, surtout si tu crées les conditions favorables (mouvement, ocytocine, détente). Déclencher avec un col défavorable augmente significativement les risques de complications et de césarienne.

Parlons franchement des risques, car c'est souvent ce qui génère le plus d'anxiété.
Du côté du bébé : après 40 semaines, le taux de mortalité fœtale augmente très légèrement, passant à environ 0,5 à 1 sur 250 naissances. Pour mettre ce chiffre en perspective : le risque reste extrêmement faible, surtout avec une surveillance appropriée.
Du côté du déclenchement : un déclenchement artificiel du travail n'est pas non plus sans risques. Il peut entraîner :
Une augmentation du risque de césarienne
Des contractions plus intenses et rapprochées
Un besoin accru de péridurale
Une cascade d'interventions médicales
Parfois des complications liées aux produits utilisés
L'essentiel à retenir : il est important de considérer l'ensemble des possibilités - attente surveillée ET déclenchement - pour faire un choix vraiment éclairé, en fonction de ta situation personnelle, de l'état de ton bébé, et de ce qui te semble juste pour toi.
💡 Pour aller plus loin : tu peux consulter notre article dédié aux différentes méthodes de déclenchement et à leurs risques. Tu peux aussi découvrir le programme de Kaï'Zen Nina sur le déclenchement.
Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé, en l'absence d'anomalies, il n'y a pas d'indication formelle à déclencher le travail tant que la date prévue du terme n'est pas dépassée d'au moins 6 jours.
Les protocoles varient selon les maternités :
Certaines proposent un déclenchement à partir de 41+2 SA
D'autres attendent jusqu'à 41+6 SA ou même 42 SA si tout va bien
Les directives internationales indiquent que le déclenchement artificiel du travail doit être proposé à partir de 41 semaines d'aménorrhée, mais l'attente sous surveillance jusqu'à 42 SA reste une option sûre dans une grossesse normale.
Attention aux discours alarmistes : Tu entendras peut-être qu'il faut déclencher dès 40+2. Stop au stress inutile ! Les directives internationales indiquent que le déclenchement artificiel du travail peut être offert à partir de 41 semaines d'aménorrhée, mais l'attente sous surveillance jusqu'à 42 SA reste une option sûre dans une grossesse normale.
Bon à savoir : Pour un premier bébé, la médiane de naissance se situe autour de 41 semaines + 3 jours. Autrement dit, il est parfaitement normal que les premiers bébés prennent un peu plus de temps !
Le déclenchement n'est pas une obligation. Tu peux demander à être simplement suivie de près, tant que ton bébé et toi allez bien. C'est ton corps, ton bébé, ton choix.
Il est tout à fait possible d'enfanter de manière naturelle et sans complications après la date du terme. Un déclenchement lui-même n'est pas sans risques (voir la section précédente). Il est donc important de considérer l'ensemble des possibilités afin de faire un choix vraiment éclairé.
Si un déclenchement t'est proposé, tu as le droit de :
Poser toutes tes questions
Comprendre les raisons médicales
Demander un délai supplémentaire sous surveillance
Changer d'avis
Comment se sentent-ils·elles par rapport au dépassement de terme ?
Sont-ils·elles à l'aise avec l'attente ?
Quel est le protocole de la maternité ?
Quelles options de surveillance sont proposées ?
Cette peur éventuelle des professionnel·le·s n'est pas anodine : elle peut se transmettre et bloquer le démarrage naturel du travail. Tu as besoin d'ocytocine, pas de stress !
📋 Télécharge notre liste complète de questions à poser à ta sage-femme pour préparer sereinement cette période.
Bon à savoir : Il existe des sage-femmes et des échographistes qui acceptent de faire des échographies après le terme, en cas de désaccord avec ta maternité concernant un déclenchement. N'hésite pas à chercher ce soutien si tu en ressens le besoin.
🎥 Ressource vidéo recommandée : Nina Narre et Elena Le Gal (sage-femme) ont fait un live Instagram très éclairant sur le dépassement de terme.
Avant de parler de techniques, prenons un moment pour comprendre comment l'accouchement se déclenche naturellement. C'est absolument fascinant !
Le déclenchement spontané du travail résulte d'une conversation hormonale complexe entre trois acteurs principaux :
Ton bébé, qui sécrète du cortisol lorsqu'il est prêt
Ton utérus, qui répond aux signaux hormonaux
Ton cerveau (plus précisément ton hypothalamus), qui orchestre la production d'ocytocine
Quand ces trois-là se mettent d'accord, une cascade hormonale se met en place :
1. La progestérone (l'hormone qui maintenait ton utérus au repos) diminue
2. Les prostaglandines augmentent et préparent le col
3. L'ocytocine est libérée et provoque les contractions
4. Les contractions stimulent encore plus d'ocytocine : c'est un cercle vertueux !
L'ocytocine, l'hormone star de l'accouchement, est produite naturellement dans toutes les situations d'amour, de plaisir et d'intimité : quand tu fais l'amour, quand tu ris, quand tu te sens en sécurité, aimée, choyée. Plus tu te sens détendue et protégée, plus ton corps produit de l'ocytocine, et plus le travail peut se déclencher naturellement et efficacement.
À l'inverse, le stress, la peur et l'adrénaline peuvent bloquer la production d'ocytocine et freiner le démarrage du travail. C'est pourquoi créer un environnement serein et sécurisant est absolument essentiel.
La physiologie de la naissance est merveilleuse : ton corps et ton bébé travaillent ensemble pour déclencher le travail au moment optimal. Les bébés "n'oublient" pas de naître. Certains ont simplement besoin de plus de temps que d'autres pour être prêts.
Mais tu peux accompagner ce processus naturel avec deux axes principaux :
Le mouvement, pour aider ton bébé à bien se positionner et à descendre dans le bassin
L'ocytocine, en faisant tout ce qui te procure du plaisir, de la détente et du bien-être
Voici comment tu peux soutenir ton corps dans ce processus naturel :
Marcher, danser, bouger ton bassin
Monter et descendre les escaliers
Rire ! Regarde des comédies romantiques, des spectacles d'humour, passe du temps avec des personnes qui te font du bien
Faire l'amour (si tu en as envie) : les prostaglandines naturelles présentes dans le sperme et l'ocytocine libérée pendant l'orgasme peuvent stimuler le col.
Câlins, bisous, moments d'intimité avec ton·ta partenaire
Tout ce qui te fait du bien, te procure du plaisir et te détend
Te reposer vraiment, sans culpabilité
Stimulation des mamelons, éventuellement avec un tire-lait
Pratiquer la respiration consciente
T'offrir des massages (bas du dos, points d'acupression)
Prendre des bains chauds
Te connecter à ton bébé par le toucher, la voix
Lui parler, lui dire que tu es prête
Acupuncture ou acupression
Homéopathie
Décollement des membranes (proposé par ta·ton sage-femme ou médecin)
⚠️ Point de vigilance sur le décollement des membranes : certain·e·s professionnel·le·s pratiquent le décollement de la poche des eaux à l'approche du terme pour tenter de déclencher l'accouchement, parfois sans demander explicitement ton consentement. Ce geste n'est pas sans risque et peut être douloureux s'il n'est pas fait correctement. N'hésite pas à demander ce qui va être fait pendant chaque examen et à refuser si tu n'es pas à l'aise.
Important : ces méthodes ne garantissent rien, mais elles t'aident à rester active, connectée à ton corps, et à créer les conditions optimales pour la production d'ocytocine.

Cette période d'attente peut être précieuse pour te préparer mentalement et émotionnellement avec ton·ta partenaire. Si tu attends ton bébé en couple, c'est le moment idéal pour :
Discuter de vos peurs et de vos espoirs ensemble
Revoir votre projet de naissance
Vous projeter dans l'accueil de bébé
Renforcer votre connexion avant le grand jour
Les futurs co-parents jouent un rôle fondamental pendant la grossesse et l'accouchement. Leur préparation est tout aussi importante que la tienne. Une personne accompagnante bien préparée peut :
Te soutenir émotionnellement, de la grossesse au post-partum et notamment en cas de dépassement de terme
T'aider à rester centrée et confiante
Communiquer avec l'équipe médicale, faire le filtre, si tu veux diminuer les sources de stress
Protéger ton espace et ta bulle
Créer une atmosphère sécurisante
En cas de dépassement de terme, ce rôle est essentiel car faire le filtre, diminuer les sources de stress, favoriser ta production d'ocytocine... sont des facteurs déterminants pour un lancement du travail de manière naturelle et spontanée.
N'hésite pas à lui faire découvrir la préparation audio Gardiens de la Naissance, qui est spécialement conçue pour les futurs pères.
Le plus difficile dans le dépassement de terme, c'est souvent le regard et les questions des autres. Les messages incessants, les appels quotidiens, les « Tu es sûre que tout va bien ? »...
Quelques stratégies pour préserver ton énergie :
Établis des limites claires : « Je vous donnerai des nouvelles quand bébé sera là. »
Désactive les notifications si elles deviennent trop envahissantes
Nomme une personne relais dans ton entourage qui pourra faire passer l'information
Réponds avec humour : « Bébé finit son dernier chapitre ! »
Ou avec fermeté : « Nous sommes bien suivis, merci de votre sollicitude. »
Rappelle-toi cette vérité fondamentale : ton bébé n'est pas en retard. Il ou elle viendra au moment juste, celui qui lui convient.
Cette attente fait partie de ton histoire commune. Profite de ces derniers moments rien qu'à deux (ou trois, ou plus !). Bientôt, tout va basculer.

Le terme n'est qu'une estimation : une date probable, pas une échéance stricte
Jusqu'à 42 SA, tout va bien tant que la surveillance montre que bébé est en forme
Le déclenchement est une proposition, pas une obligation : tu as ton mot à dire
La détente et la confiance favorisent le travail : ton corps sait ce qu'il fait
Se préparer à deux renforce votre équipe
Protège ton énergie : les autres peuvent attendre, toi tu vis ton histoire
On parle de grossesse prolongée à partir de 41 semaines d'aménorrhée (41 SA), et de terme dépassé uniquement à partir de 42 SA. Avant 42 SA, ta grossesse suit son cours normal.
Sous surveillance médicale appropriée, attendre jusqu'à 42 SA est considéré comme sûr dans une grossesse normale. Le suivi rapproché permet de détecter tout signe qui nécessiterait une intervention.
Pour mettre les choses en perspective : après 40 semaines, le taux de mortalité fœtale augmente très légèrement, passant à environ 0,5 à 1 sur 250 naissances. Ce risque reste donc extrêmement faible, surtout avec une surveillance adaptée.
Il faut aussi savoir que les études sur les risques du dépassement de terme présentent souvent des biais méthodologiques. Le vrai danger n'est pas toujours le dépassement lui-même, mais parfois la peur excessive qu'il génère chez les professionnel·le·s, qui peut conduire à des interventions en cascade.
Oui, absolument. Le déclenchement est une proposition médicale, pas une obligation. Tu as le droit de demander une surveillance renforcée plutôt qu'un déclenchement, tant que ton bébé et toi allez bien.
Certaines sage-femmes et échographistes qui acceptent de faire des échographies après le terme, en cas de désaccord avec ta maternité concernant un déclenchement. N'hésite pas à chercher ce soutien si tu en ressens le besoin.
Certaines méthodes comme la stimulation des mamelons et les rapports sexuels peuvent favoriser le démarrage du travail en stimulant naturellement la production d'ocytocine et de prostaglandines. Cependant, aucune méthode ne garantit un démarrage immédiat : ton bébé viendra quand il sera vraiment prêt.
L'important est de rester active, détendue et connectée à ton corps, tout en créant les conditions favorables à la production d'ocytocine : plaisir, rire, intimité, sécurité et détente.
Le monitoring et l'échographie de contrôle permettent de vérifier la vitalité de ton bébé, la quantité de liquide amniotique et l'état du placenta.
Reste également attentive aux mouvements de ton bébé : s'ils diminuent significativement, contacte ta maternité.
À 42 SA, un déclenchement est généralement recommandé pour limiter les risques liés au vieillissement du placenta. Ton équipe discutera avec toi de la meilleure méthode en fonction de l'état de ton col et de ta situation.
Cela dit, des sage-femmes constatent que des naissances se passent très bien après 42 semaines, parfois avec des erreurs de datation initiales. L'essentiel reste de vérifier que le placenta fonctionne correctement et que ton bébé va bien.
Haute Autorité de Santé (HAS), Déclenchement artificiel du travail à partir de 37 semaines d'aménorrhée, 2008.
Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), Recommandations pour la pratique clinique : Grossesse prolongée et terme dépassé, 2011.
Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Recommandations concernant les soins anténatals pour que la grossesse soit une expérience positive, 2016.
Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Recommandations de l'OMS sur les soins intrapartum pour une expérience positive de l'accouchement, 2018.
Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), Directive clinique n° 432a : Maturation cervicale et déclenchement artificiel du travail, 2023. Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada.
Bishop, E.H., Pelvic scoring for elective induction. Obstetrics & Gynecology, 1964.
Enquêtes Nationales Périnatales françaises, données de surveillance 1998-2010.
Europeristat : European Perinatal Health Report, 2004 et suivantes.
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